Mes fictions

Mes premiers textes brefs en étaient trois élucubrations prosaïques & un poème. Devant la masse de travail nécessaire pour écrire un roman, j’y avais renoncé. Des velléités m’avaient de nouveau titillé onze plus tard. Un renoncement identique les éteignit.

En 2019, cinquante après mes premiers essais, je tentais l’écriture romanesque. Le résultat me convainquit de renoncer à l’écriture fictionesque tant que je n’aurais pas surmonté les blocages m’interdisant la réussite.

Cependant, je remis en forme les textes existants.

À ces trois œuvres, j’ai ajouté un petit recueil de poèmes célèbres m’enthousiasmant.

 

 

 

 

 

 

 

Livi

Le premier texte que j’ai écrit, sa première mouture date de 1969. À l’époque, deux fois par jour, je faisais à pied l’aller-retour maison-lycée, en compagnie d’un camarade & nous devisions gaiement, partant parfois dans des délires loufoques. C’est au cours de l’un d’entre eux que naquit le personnage de Livi.

Sa seconde version, laborieusement dactylographiée en 1980, le refondit en le fusionnant avec deux autres de mes écrits de 1969, d’inspirations vianesques & lapointienne, l’un consacré à l’âme & l’autre à Flèz !

En 2019, j’ai rajouté quelques notes explicatives. En cette fin 2023, j’ai corrigé les coquilles qui restaient & ajouté une note.

Aujourd’hui, je suis un marxien écologiste : comme Marx, j’essaie d’appliquer, rigoureusement, les outils de pensées, dont je dispose, à la compréhension de mon époque, afin de limiter, à ma modeste échelle, son évolution malsaine, dangereuse pour la survie de l’espèce.

J’assume mes héritages marxien, allaisien, devossien, daquien, lapointien & vianesque. Ce qui rend ce texte difficile à lire pour qui ne les partage pas !

 

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Le Roman inachevé

En 2019, suite à la lecture de Écrivez un roman en 30 jours de Chris Baty, je tentai l’expérience.

Ce fut, à mon sens, un échec !

Pour plusieurs raisons :

  • la difficulté de trouver le temps d’écrire de la fiction, alors que j’écrivais un essai, que mes derniers jours de travail s’avéraient stressant (la perspective d’arrêter le mois suivant détruisant ma concentration), que les jeux de stratégie abstraits & les casse-tête m’occupaient énormément ;

  • le fait d’écrire pour la première sans plan préalable perturbait mon sommeil ;

  • le manque de temps pour me documenter ;

  • l’épuisement rapide de mon imagination, sans repères pour la stimuler ;

  • le traumatisme d’écrire sans corriger, afin d’avancer ;

  • la paresse, probablement congénitale, répugnant à écrire les phrases de remplissage (Passages essentiels, ne faisant pas avancer l’intrigue, mais donnant de la consistance aux décors & aux personnages.)

Bref, j’ignore si ce texte est améliorable, mais si un lecteur pense cela possible, je lui fournirai les sources, s’il se sent le courage de s’y atteler.

 

 

 

 

 

 

 

Poème cruel

En 1969, un article concernant l’association des jeunes écrivains non édités (AJENE – aujourd’hui disparue) avait retenu mon attention. Il mentionnait un concours de poésie. L’idée d’un concours de poésie me paraissant absurde (Aujourd’hui, dans une société organisant des concours d’éplucheurs de pommes de terre, de danseurs ou de mangeurs de hot-dog plus aucune compétition ne me surprend, si absurde soit-elle !), je décidai de participer avec un poème à la Prévert, car je venais de lire Paroles. Ayant entendu à la radio, dans une émission humoristique, une chanson hilarante parlant d’une fleur bleue contondante & de poésie cruelle (Depuis j’ai découvert qu’il s’agissait d’une des créations géniales, La Fleur bleue contondante, du magicien de la chanson Boby Lapointe, véritable génie incompris. Comme Jacques Offenbach, avant lui, il maîtrisait l’art de coller une ironie mordante ou un humour absurde sur des musiques guillerettes.), j’eus l’idée d’écrire une poésie cruelle dans cet esprit. La réaction de cette association à ce magnifique poème prouva mon appartenance au club des artistes incompris.

Voici la première strophe & le refrain de cette chanson :

C’était un catcheur des dimanches

Tous les samedis il catchait

Et les autres jours il se cachait

Dans les bois, sous les branches

Et là avec un dictionnaire

Il faisait des vers, solitaire

Mais son esprit rugueux

Ne trouvait rien de mieux

Que de faire rimer printemps

Avec j’y rentre dedans

Ou bien j’y casse les dents

C’était trop percutant

Et tout honteux

Il disait « C’est affreux ».

Refrain

J’ai une fleur bleue contondante

Je ne la montre pas à qui veut

Elle n’est pourtant pas méchante

Ma petite fleur bleue.

 

 

 

 

 

 

 

Les Poèmes que j’aime

La musique de ces dix textes, lus a voix haute, me réjouit à un point que je ne sait pas exprimer avec des mots.

Si l’on excepte les deux derniers, ce sont des textes en français, à la base, car même si j’aime beaucoup les poésies italiennes & anglaises des anthologies de La Pléiade, j’ai peur que mon appréciation soit biaisée par une prononciation inadéquate.

La traduction française du Jabberwock de Lewis Caroll, me semble sublime. J’y ai joint les versions anglaise & allemande afin de valoriser l’extraordinaire travail d’Henri Parisot.

L’extrait de l’Homme sans qualité relève de la poésie en prose aussi bien en allemand que dans l’excellente traduction de Philippe Jacottet.

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